A mes yeux, il n’y a rien de mieux comme combo qu’une BMW Touring et sa motorisation diesel pour avaler les kilomètres. En voici le parfait exemple avec cette BMW 540d Touring !
A l’heure où l’électrification prend une place plus qu’importante aux catalogues des constructeurs, certaines marques continuent de mener la résistance pour nous éviter d’avoir à nous arrêter tous les 400 kilomètres.
De vous à moi, je préfère de loin les versions break au berline pour une question de praticité mais aussi de style. Je dois avouer que le restylage opéré en 2020 est plutôt léger. Cette Série 5 G31 LCI dégage tout de même une certaine sportivité grâce à des projecteurs plus effilé, une calandre travaillée et un diffuseur englobant 2 sorties d’échappement. Merci la finition M Sport !
A bord, on est clairement pas dépaysé. Le restylage apporte les nouveaux compteurs numériques, un nouveau volant toujours élégant mais chargé en commandes et un pavé tactile encore plus grand. La qualité perçue est excellente et parfaitement mise en valeur avec ce coloris Dakota Cognac.
Qui dit break, dit beaucoup de places. Les passagers ne sont pas à l’étroit et cette 540d Touring sera le parfait compagnon pour traverser la France mais aussi se rendre chez Ikea. D’autant plus que la capacité du coffre est identique à celle d’un X5 mais avec un seuil de chargement plus pratique.
BMW reste et restera une des références en terme de routière. La preuve encore avec cette Série 5 dans cette version diesel. Sous le capot, le 6 cylindres 3.0 L turbodiesel n’a pas encore laissé sa place aux habituels 4 cylindres hybrides rechargeables du marché automobile actuel. Et heureusement puisqu’il a encore à nous offrir une puissance de 340 ch et 700 Nm de couple. Et malgré 1925 kg sur la balance, le 0 à 100 km/h est avalé en 4,8 secondes grâce à la boîte automatique ZF à 8 rapports.
En mettant le contact, aucun doute possible : c’est bien un diesel ! Sa micro-hybridation de 48V la rend silencieuse en ville et permet surtout d’économiser quelques précieuses gouttes de carburant en coupant le moteur au lever de pied. Mais une fois la vitesse de croisière atteinte que ce soit sur route départementale ou autoroute, la rondeur du 6 en ligne confirme et envoute. Et la consommation finit par séduire avec moins de 7l/100 km sur plus de 1500 km parcourus.
Il n’y a finalement que le prix qui peut irriter avec une addition atteignant presque les 100 000€ dans cette configuration. Mais n’est-ce pas le prix de la liberté et l’occasion de moins s’arrêter à la pompe?
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