Tour Auto 2023 : de Paris à Beaune


Tous les ans, c’est l’évènement. Peter Auto fait un beau cadeau à tous les passionnés d’automobile ancienne : le Tour Auto est à ne pas manquer, évocation moderne du Tour de France automobile d’antan. Faute de Grand Palais officiel, c’est au Grand Palais éphémère qu’ont eu lieu l’exposition des autos pour les vérifications techniques, suivant un départ à la porte de Versailles l’an dernier. Nous avons eu la chance cette année encore d’être accrédité pour suivre le Tour, et avec une monture de choix : la Honda Civic e:HEV dont vous vous parlerons dans un sujet séparé !


L’évolution de l’automobile nous laisse songeurs. En effet entre les défis de l’électrification, de la voiture autonome, des soucis de livraison (et donc de commandes gelées) qui perdurent, ce n’est pas simple de rester optimiste sur le sujet en ce moment. Et c’est dans ce contexte-là que le Tour Auto permet encore de profiter d’un certain nombre de sublimes autos d’exception anciennes sur les routes de France. Cela permet tour à tour de mélanger à la fois la passion des belles autos, les routes et villages de France que l’on aime tant, sans être tout à fait chauvin ou à peine. Et bien sûr l’art de la table, pour tous les chanceux participants, invités et partenaires.

Départ donc de Paris. La récupération de l’accréditation verra donc un passage au Grand Palais Ephémère. De quoi pouvoir bénéficier des roadbooks, très précieux stickers pour la voiture, pour rester au plus près du convoi général, ainsi que des chasubles pour les prises de photos en bord de piste sur les circuits. Dur de ne rester qu’une heure tant il y a de belles autos. Qui noircissent les allées.

Cette année il y a quelques nouvelles autos de choix. L’ex-star des dernières éditions qu’était la Ligier JS2, comme échappée des circuits avec son quatre cylindres hurlant laisse cette année la place à encore mieux : une Ferrari 512 M ! Une échappée des circuits également, et avec un fabuleux V12 italien !  C’est indubitablement la star de cette édition. Votre serviteur aura loupé la Matra MS 650 en 2021, merveille française dans le même genre !


Nous avons aussi des autos assez emblématiques. Une Lancia Stratos, avec son V6 de Dino. Et nous avons également une deuxième M1 Procar, parce qu’une seule ne suffisait pas !


Plusieurs 300 SL, qui se fondent ici presque dans le décor … Et tout au bas du panier, nous avions François Alain et Dominique Chapatte dans une Renault 4 chevaux un peu préparée, de 1950, qui a failli être la plus ancienne du plateau, avant d’être détrônée par une superbe Bugatti T57S.

Voilà un peu les forces en présence. Sachant qu’au Grand Palais lors du du statique du Tour Auto, c’est toujours une occasion unique de rencontrer un certain nombre de confrères, nos amis de BMW France, bien évidemment toujours partenaires du Tour Auto.

Mais aussi un certain nombre d’acteurs importants du monde automobile, participants et partenaires. Citons notamment Ferrari West Europe, qui dévoilait son nouveau Purosangue, harmonieux mélange de 296 GTB et de Roma, haut sur pattes .. mais pas tant que cela ! L’honneur de rouler ce premier « SUV non SUV » de Ferrari était donné à Julien Fébreau, bien-connu des fans de F1. Lors de la conférence de presse du Tour Auto, le grand pilote Henry Pescarolo, via le partenaire Motul, a pu dire un mot, roulant sur Shelby Cobra. Notons aussi Jean-Pierre Gagick sur une Mini Cooper, Grégory Galiffi (Direct Auto) sur BMW 3.0 CSL, nos chers confrères de l’Argus, Mathieu Sentis et Géraldine Gaudy, rempilant sur la BMW 2002 Turbo de BMW France (avec des instruments de bord fonctionnels cette fois, pour de meilleurs résultats en régularité !). En bref, un sacré moment incontournable de l’année automobile.

Il est six heures, Paris s’éveille … Le Tour Auto 2023 quitte Paris.

Nous pouvons ensuite récupérer notre destrier qu’est la Civic e:HEV et démarrer le parcours au lendemain matin, 6h, à ce même endroit.

Et de constater que finalement en une demi-heure, les plus de 230 concurrents avaient déjà franchi la ligne de départ ! Enfin, le départ officieux … L’officiel étant au Château de Vaux-le-Vicomte, que nous rejoignons alors en trace directe.

Cap est donc mis sur Beaune, en passant par la belle Bourgogne, et le circuit de Dijon-Prenois. Nous démarrons alors par des routes qui malheureusement sont souvent pas très excitantes, de cet éternel impératif de l’évènement de regagner les régions plus viroleuses, notamment côté Sud : donc de comporter une part non négligeable de nationales rectilignes et autoroutes sur les premières étapes.

Puis cela se dégage quand nous quittons l’autoroute A5 dans la belle région de Troyes. Pour enfin avoir un peu de verdure de plus près ! Là, nous nous arrêtons donc pour un premier spot photo pour voir les premiers concurrents.

Les petites routes de Bourgogne s’enchaînent et nous arrivons alors à Prangey, petit village de Haute-Marne ici fort animé par un départ d’épreuve spéciale, sur route fermée ! C’est alors ici que le plateau Compétition sort le chrono, et le Régularité ses chronos à aiguilles et tables de régularité pour respecter au mieux la moyenne indiquée au départ de l’épreuve. Ce qui peut garantir un peu d’action en virages serrés !

Pause déjeuner pour les participants.

Nous repartons, en direction de la pause déjeuner « officielle » du Château de Bussy-Rabutin. Un cadre magnifique pour admirer les superbes autos des participants arriver, et toutes s’aligner pour un sacré festival de couleurs … Profiter de cette pause pour un peu d’éventuelle mécanique, aussi ! Nous repartons ensuite pour la première épreuve sur circuit de ce Tour Auto 2023.

En route pour Dijon-Prenois, le premier circuit de l’édition ’23!

Avec un tel nombre de participants, les déjeuners officiels, les épreuves spéciales gardées secrètes jusque la veille pas toujours faciles à observer, il n’est pas toujours facile de prévoir à quel niveau du convoi on se situe ! Mais par chance, le deuxième plateau compétition comportant les fameuses 512 M et M2 Procar, notamment. Vite, nos chasubles enfilées, courrons nous mettre en bord de piste !

Une première sur un Tour Auto, une première « dans les clous », et une première ici à Prenois : un grand moment que d’être si près de l’action, sans tous ces grillages qui nous embêtent, pour nos tentatives photo.  Circuit mythique, avec notamment la bataille Villeneuve et Arnoux en 1979, Prenois fait partie de ces circuits chargés d’histoire, où l’on vient comme en pèlerinage.

On se positionne alors essentiellement au cœur de la « cuvette » du circuit, l’autre endroit-phare du circuit étant la fameuse courbe de Pouas, virage rapide en appui, où il vaut mieux savoir ce que l’on fait.

Puis nous reprenons la route, toujours à la recherche du spot photo idéal ; paysage mettant en valeur l’auto, y tutti quanti. En voici un, assez convaincant ! 😉


Sur cette route, un sticker du Tour Auto et on peut vivre pleinement l’aventure, quelque soit son carrosse : le public est toujours nombreux, même sur les endroits les plus « perdus » de France ! La passion, l’enthousiasme, la convivialité sont forts. Et ce n’est pas dans les bouchons parisiens que vous aurez pareil engouement. Alors on profite ! Notre Civic s’acquitte déjà très honorablement de sa tâche.

Nous repartons, pour ensuite capter un dernier endroit pour la fameuse « Golden Hour », à l’approche de Beaune. Belle Bourgogne !

Nous arrivons alors à Beaune, célèbre pour ses hospices, alors que les concurrents ont pu rejoindre le parc fermé que nous partons voir suite à un « refuel » assez magique … et une installation à notre hôtel.

Dans les bons plans, sachez que certaines résidences Senior proposent des locations d’appartements … Le standing est alors inespéré pour le tarif de l’appartement pour nous quatre. Quelques heures de repos au calme, salvatrices… avant la deuxième étape du Tour Auto, entre Beaune et Clermont-Ferrand. Prochaine étape, qui sera dans un prochain sujet !

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